Ralentir,vous plaisantez !

Devant moi, une belle jeune femme,  la trentaine, mère de 3 enfants.  Appelons-la Fanny. Lasse, dépassée, en larmes.  Et de m’évoquer la « réalité » du quotidien, c’est-à-dire, les obligations multiples, sans fin, qui la contraignent à rester en hyper-vigilance constante. « Ralentir, moi, vous plaisantez ! Avec tout ce que j’ai à faire, comment pourrais-je ralentir ? »  Ralentir en effet, ce n’est pas pour elle.  C’est pour les autres, qui peuvent se le permettre, les rêveurs, les créatifs, les nantis, … Elle en revanche, elle a les deux pieds sur terres, bien ancrés dans la vraie vie.  Il n’empêche …

Ces signes qui ne trompent pas

Fanny est loin d’être une exception.  Chaque semaine, des femmes m’égrènent le même scénario.  Il se pourrait même que vous vous reconnaissiez parfaitement dans la description qui suit. Au début, votre besoin de ralentir s’est à peine exprimé.  Une pensée furtive ici et là, une vague envie qui vous a traversé, très vite balayée par ce que vous nommez la « réalité » du quotidien. Vous l’avez donc ignoré.  Mais, bizarrement, ce besoin est toujours là.  Pour faire entendre sa voix, tous les moyens sont bons : difficulté à vous endormir, insomnies, fatigue persistante, manque d’énergie, stress.  Progressivement, tout devient plus difficile.  Ce que vous accomplissez devient laborieux.  La moindre tâche vous coûte.  Avec la fatigue, s’installe également une forme de lassitude que vous ne parvenez pas à définir.  Vous avez l’impression de perdre le goût des choses qui vous animaient il y a quelques mois encore.  Le sens de votre quotidien survolté vous échappe et vous finissez par vous interroger : « A quoi bon courir autant ? Pour quoi faire ? Pour aller où ? Tout ceci a-t-il un sens ? »

Déconnectée de vos besoins

Vous vous sentez désormais déconnectée de vos besoins, de vos envies, de ce qui vous met en joie et constitue le sel de votre vie.  Vous avez beau continuer à essayer de donner le change pour tenir le rythme auquel vous vous soumettez chaque jour dans un mélange d’abnégation et de résignation, vous n’y parvenez plus.  La machine s’est grippée.

Il est temps de dire stop et de changer quelque chose !

Oui, il est temps de changer quelque chose.  Vous ne savez pas encore quoi, mais quelque chose doit changer.

Et si vous commenciez par goûter, par petites touches seulement, à un rapport au temps différent, bienveillant, plus doux avec vous ?

  • Un rapport au temps qui donnerait un tout petit peu plus d’espace à vos besoins, y compris les plus élémentaires : dormir, vous reposer, vous détendre, lire, rêver, ne rien faire.  Parce que savoir ne rien faire et l’apprécier est tout aussi utile, si ce n’est plus, à votre équilibre intérieur que l’action, largement plébiscitée, valorisée et encouragée dans notre société qui prône la performance à tous crins.
  • Un rapport au temps qui saurait vous placer de nouveau au cœur de vos priorités et cesserait de faire passer les besoins des autres avant les vôtres, tout aussi légitimes, sans que cela vous mène à une culpabilité inutile et souvent démesurée.
  • Un rapport au temps qui vous permettrait enfin de vous redécouvrir et de renouer avec votre nature profonde et votre créativité, toutes deux étouffées par des journées vécues en apnée.

Pour aller plus loin

Chaque choix que vous faites, chaque acte que vous posez vous rapprochent ou, au contraire, vous éloignent d’un rythme de vie plus doux et respectueux de vos besoins.  Seule, vous pouvez faire une partie du travail (et c’est déjà énorme :-)) Si vous souhaitez vous faire accompagner dans cette belle démarche et reprendre la main, progressivement, sur la façon dont vous vivez votre temps au quotidien, je vous invite à prendre rendez-vous pour une séance gratuite avec moi afin de voir si l’un de mes Parcours Sérénité & Vitalité est fait pour vous : Je prends rendez-vous

 

Colette Uyttenhove

 

Source : Magical Timing, L’art de retrouver du temps pour soi, Diane Ballonad Rolland

 

 

 

 

 

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